Tout le monde à bord!

jag_bicik_21La Cordée vous invite à suivre J.A et G, tous deux atteints de la contagieuse et fulgurante maladie du vélo. Comme remède, ils ont décidé de s’injecter une bonne dose de kilométrage quotidiennement tout en s’hydratant avec l’eau de la cuvée locale. La Cordée les a trouvés inspirants et a décidé de les accompagner et de les soutenir dans leur traversée de l’Amérique du Nord à vélo, dans le but de sensibiliser les gens aux impacts environnementaux de l’eau embouteillée. 

Article
Geneviève Gervais et Jacques-Alexandre Lévesque

Comment pourrions-nous commencer notre première chronique? Tout d’abord, allons-y avec les présentations officielles : Nous sommes Jacques-Alexandre Lévesque et Geneviève Gervais, deux cyclistes passionnés d’aventure qui, sur un coup de tête, avons décidé de mettre notre routine de côté, de quitter notre confort et notre sécurité afin de nous dédier à ce que nous aimons le plus au monde : pédaler sur nos vélos! De là est né notre premier projet signé J.A & G BICIK; un périple qui consiste à pédaler 15 000 km à vélo, et ce, sans jamais acheter d’eau embouteillée.

Pourquoi sans eau embouteillée? Le vélo c’est la liberté et l’eau c’est la vie!! L’impact écologique qu’ont les bouteilles de plastique vendues et consommées chaque année représente un danger pour l’humanité. En Amérique du Nord, nous nous sommes dotés d’un système de distribution d’eau potable de qualité. Pourquoi sommes-nous devenus certains des plus gros consommateurs d’eau embouteillée au monde? Vous pouvez imaginer qu’en roulant 15 000 km sur nos vélos, nous allons en boire de l’eau! Nous voulons sensibiliser et démontrer à travers notre périple que boire de l’eau du robinet est bon pour la santé, la planète et le portefeuille.

Comment rendre cette aventure tangible? Premièrement, il faut demander conseil à ses parents. S’ils vous disent que vous êtes tombé sur la tête (par chance, nous avons un casque), ne vous en faites pas, vous êtes sur la bonne voie. Ensuite, il faut en parler à son entourage immédiat. S’il vous démontre un grand respect, mais vous avoue qu’il ne ferait jamais une chose pareille, alors là, vous êtes vraiment sur la bonne route!

Parlons-en de la route. Pour des questions de logistique, il était plus approprié de quitter nos boulots au mois de janvier. L’idée de partir de Montréal en vélo l’hiver et de traverser les Adirondacks en pleine tempête nous emballait plus ou moins. Nous garderons cet exploit pour une prochaine expédition! Nous avons préféré partir d’un endroit où la neige et la glace ne sont que des phénomènes rares. Pour des raisons écologiques et par convictions, prendre l’avion était pour nous hors de question. C’est donc en autobus que nous ferons notre premier virage « vert » Boston. De là, nous prendrons le train en direction de Savannah en Géorgie, notre point de départ à vélo. En tout, c’est 37 heures de voyagement qui nous attend avec tout notre matériel et nos vélos (au lieu de 3 heures en avion). Souhaitons-nous de ne pas attraper le mal des rails! Comme tout bon « snowbird », nous donnerons nos premiers coups de pédales en direction de l’État des agrumes. Nous traverserons le pays de l’oncle Sam d’est en ouest pour finir notre périple au nord. Nous devrions arriver à temps afin de raconter une petite histoire aux ours avant qu’ils ne retournent faire leurs roupillons dans les montagnes de l’Alaska pour l’hiver.

Rose-ventsNous partagerons mensuellement, au cours des huit prochains mois, nos expériences, nos anecdotes et nos péripéties avec vous, qu’elles soient bonnes ou mauvaises! Stressés? Oui, nous le sommes. Tant de choses à faire avant le départ : quitter nos emplois, déménager et entreposer nos biens, changer nos papiers d’adresse, rechercher des commanditaires, préparer nos impôts, rassembler l’équipement, aller à nos rendez-vous, magasiner nos assurances voyages, participer à la frénésie des fêtes, etc. Ouf!! Une chose est sûre : nos vélos sont prêts et contents. On a même l’impression qu’ils nous regardent en nous demandant : « Vous n’allez pas nous laisser tomber là? Quand est-ce qu’on part? » Ne vous inquiétez pas les amis, le départ se fera le 8 janvier. Après toutes ces belles tablées du temps des fêtes, nous serons enfin prêts à retrousser nos guidons et à pédaler!

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