Par Nicolas Paré
Le 3 janvier 2017. Le soleil se couchait à l’horizon. J’étais trempé jusqu’aux os et je m’affairais à retirer les deux étangs qui me servaient de bottes. Après une journée déjà haute en couleur, nous avions passé les dernières heures à descendre un sentier forestier, s’apparentant à une spartan race, pour ensuite traverser un marais, avec de la boue visqueuse jusqu’à la fourche, pour finalement nous retrouver sur le bord d’une route déserte. Dientes de Navarino avait été fidèle à sa réputation : sans véritable sentier et pleine de surprises.