Les vacances d’été viennent tout juste de commencer et déjà, plusieurs avertissements de chaleur extrême ont été lancés dans différentes régions du Québec. Nous sommes bombardés de conseils de la santé publique pour éviter de subir des problèmes de santé.
Ariane Adam-Poupart
Pendant son doctorat en santé publique, Ariane a choisi la course sur sentier pour s’évader. Puis, elle a pris part à une première compétition de course longue distance en 2013. Cet événement a marqué le début d’une grande passion. Depuis, elle s’est lancé une tonne de défis de course, au Québec et ailleurs. Quand elle n’est pas en train de courir, Ariane cherche de nouvelles destinations de voyage pour aller découvrir le monde et planifie des activités de plein air dans de nouvelles contrées. Les Alpes en Suisse et Big Island à Hawaii font partie de ses coups de cœur.
La maladie de Lyme est un sujet préoccupant dont nous entendons parler régulièrement dans les médias. Cette maladie, causée par la piqûre d’une tique (ixodes scapularis) infectée par une bactérie, continue de progresser au Québec. En 2018, 221 personnes ont contracté la maladie au Québec, principalement en Montérégie et en Estrie. L’augmentation des cas de maladie de Lyme au cours de la dernière décennie s’explique par différentes raisons, notamment par l’adoucissement du climat qui permet aux tiques de survivre l’hiver et de se reproduire plus facilement. Concrètement, les tiques sont au Québec pour de bon. Nous devons donc maintenant adapter nos comportements pour nous protéger.
Par Ariane Adam-Poupart
Je suis toujours à la recherche de nouvelles destinations de voyage pour m’amuser en plein air. Cette année, j’ai fait la découverte d’un petit paradis : une île peuplée d’environ 340 000 habitants, aux paysages spectaculaires. J’ai eu la chance de vivre 8 jours de vacances en Islande à la mi-juin. Mon projet était bien simple : faire un trip de sportives sans trop me casser la tête et trouver le moyen d’apprécier les montagnes, les volcans, les geysers, les sources chaudes et les champs de lave, sans me ruiner. Pari réussi!
Connaissez-vous la berce du Caucase? Il s’agit d’une plante majestueuse que l’on retrouve dans nos forêts et nos jardins, et qui peut atteindre près de 5 mètres de hauteur. Cette plante n’est pas que spectaculaire par sa hauteur, elle l’est surtout pour une raison bien particulière : elle se classe parmi les plantes les plus toxiques pour l’humain au Québec. En effet, le contact avec sa sève, combiné à une exposition au soleil, pourra créer des douleurs et des lésions à la peau semblables à des brûlures qui peuvent s’avérer très sévères.
Amateurs de plein air et de jardinage, ce petit texte est pour vous! Il contient plusieurs informations importantes pour vous aider à vous protéger de ce fléau.
Ariane Adam-Poupart Ph.D. en santé publique
Le beau temps est de retour et les sentiers sont enfin praticables pour aller s’amuser dans les bois! Pour ma part, j’ai retrouvé mes souliers de trail et je redécouvre le bonheur de courir dans une nature qui s’éveille tranquillement!
Comme chaque année, je profite de mon blogue pour vous informer sur la maladie de Lyme. Eh oui, les tiques sont déjà présentes dans certaines régions du Québec et il faut dès maintenant se protéger lors de nos activités de plein air!
Par Arianne Adam-Poupart
J’avais en tête de vous raconter une expérience de course de raquette comme première histoire sportive en 2018. Je m’imaginais vous expliquer un départ de masse, et vous décrire le nuage de neige causé par l’intensité des coureurs dès le départ.
Concrètement, je me suis bel et bien inscrite à une course de raquette au mois de février, mais l’expérience a été tout à fait différente!
Par Ariane Adam-Poupart
Avec le printemps pluvieux que nous avons eu au Québec, vous avez sûrement entendu plus d’une fois que les moustiques allaient être nombreux et voraces cet été.
Vous êtes-vous fait dévorer par ces insectes piqueurs? Pour ma part, il m’est arrivé à plusieurs reprises de regretter de ne pas avoir pensé mettre du chasse-moustiques lors de course en sentier! Pire, je me suis retrouvée dans la voiture après une course à la belle étoile, accompagnée de mon gros bouvier et trois gros moustiques tous gorgés de sang. Je les ai tous tués. Beurk!
Par Ariane Adam-Poupart
Je viens tout juste de compléter ma troisième course en sentier de 80 km. Après un abandon, une victoire et une longue année de blessure et de réhabilitation, je ne savais pas trop comment j’allais performer. Le parcours, sur et autour de Wachusett Mountain près de Boston, nous faisait grimper une montagne de ski quatre fois. Les sentiers rocailleux, le dénivelé important et la chaleur ont fait de cette course la plus difficile dans ma courte carrière de coureuse. J’ai terminé sixième femme, mais peu importe le classement, je suis avant tout très fière d’avoir terminé ce parcours. J’y ai vécu des moments difficiles et j’ai pensé abandonner à plusieurs reprises.
Par Ariane Adam-Poupart
Il y a un an presque jour pour jour, je ne courais plus. J’étais catastrophée à l’idée de voir la nouvelle saison de course commencée. J’allais presque tous les jours vérifier les conditions du Petit Train du Nord pour voir s’il me restait au moins une, deux ou trois sorties de ski de fond.
Il faut dire que je venais d’être informée par un médecin sportif que les résultats de mon IRM avaient révélé une inflammation encore très prononcée de ma bandelette iliotibiale droite. Pas fameux comme diagnostic, surtout que je traînais cette blessure depuis plus de six mois. Moi, qui croyais avoir mis tout en branle pour améliorer ma condition, jusqu’à recevoir une injection de cortisone et à arrêter complètement de courir pendant plusieurs mois consécutifs, je réalisais que mes efforts n’avaient pas porté fruit.
Je me suis levée un matin d’octobre avec l’envie de clore mon année de course avec un marathon sur sentier. Cette année a été assez calme sur le plan de la course : j’ai arrêté de courir pendant plusieurs mois à cause d’une blessure, je me suis découvert de nouvelles passions sportives et j’ai repris l’entraînement graduellement, en augmentant mon kilométrage hebdomadaire le plus sagement possible.
Depuis septembre, j’ai participé à des événements de course de 13 km et de 20 km. Puis, un matin d’octobre, je me suis dit qu’il était temps que je vive une expérience de course plus longue pour poursuivre ma progression physique et mentale vers les ultramarathons. Bien que ma tête rêvait de courir un 50 miles (environ 80 km), je devais me rendre à l’évidence : un marathon était suffisant pour tester mes nouvelles jambes!