Lors de notre précédent concours «Le plus long parcours en Argon 18», vous avez été nombreux à faire preuve de créativité afin de construire cette histoire. C’est avec amusement que nous vous présentons cette histoire farfelue racontant «Le plus long parcours en Argon 18».
Bonne lecture!
Le soleil se lève tranquillement tandis que j’enfourche avec entrain mon vélo Argon 18. Ce n’est qu’après quelques kilomètres que je …
J’aperçois quelques nuages menaçants. Qu’à cela ne tienne, «La Bomba», c’est comme ça que j’appelle mon Argon 18, roule à merveille en toutes conditions! Et les surprises de l’été ne me font pas peur.
À mon casque, j’ajoute un bonnet de douche comme on recouvre un sac à dos d’une housse imperméable pour mieux rire de l’averse imminente. Je m’élance sans garde-boue …
…sur cette route de campagne, défilent tour à tour les couleurs des champs de canola et de lin bercés par le vent. Leurs parfums embaument l’air pur au fil des kilomètres que je savoure.
Je me rends compte que toutes les rues et les routes ne sont maintenant que cyclables! Youpi!
Parce que peu importe les nuages dans le ciel, rouler avec les fantastiques gens du Club Cycliste La Cordée est toujours plaisant et permet d’apprécier au maximum les belles routes avec le sourire!
Constamment et invariablement, ce même vent me pousse. Je sens l’accélération. Cette montée d’adrénaline. Je souris tout en faisant corps avec mon Argon 18.
Au loin, les rayons de soleil reprennent leurs droits et offrent un splendide arc-en-ciel sur les champs environnants. Je ne peux résister à m’arrêter pour immortaliser ce splendide paysage.
Et puis, tout d’un coup, voilà que j’entends un sifflement arrière sur mon vélo! Eh oui! Une crevaison.
Pas grave! Deux temps, trois mouvements et le tour est joué! L’aventure reprend et le paysage continue de défiler devant et de côté! Que de plaisirs au pluriel!
Comme hier et avant-hier. Je remarque qu’à chaque fois je m’arrête, mon Argon18 me signale à sa façon que je dois continuer ou alors m’occuper de lui. Je souris. C’est bien mon bébé cet Argon!
Je m’arrête et répare celle-ci en un rien de temps grâce à la formation de mécanique 101 que j’ai obtenue à La Cordée en début de saison! Je m’apprête maintenant à conquérir la côte qui apparaît.
En quelques heures qui filent comme l’éclair, nous semons la tempête, distancée par le rayonnement de notre bonne humeur sportive, notre plaisir paré à toutes les intempéries du plein air : liberté!
Tout d’un coup, mon Argon file à toute allure, dépasse un Specialized et un LG pour rattraper un Argon 18 tout devant. C’est le coup de foudre!
Je constate le nuage juste au-dessus de ma tête et qui me dit: «de la pluie mon ami» pour finalement constater à quel point la vie en argon 18 est magnifique même sous les gouttes.
Plus tard pendant la randonnée, un peloton s’approche derrière moi. Malgré la puissance que mon Argon18 me permet de développer, je dois abdiquer; le peloton ne fait qu’une bouchée de mon échappée.
Argon se faufile entre les autres vélos. Je vois poindre le fil d’arrivée. C’est là qu’Argon me remercie pour la sortie. Il libère toute sa puissance au sprint et le peloton ne peut qu’admirer Argon.
J’ai mal partout! La madame est fatiguée. Elle prend de l’âge, mais elle est fière de son «fiston» qui la suit de près. La relève est prête avec son Argon.
Je m’aperçois que je suis seule, loin devant les autres cyclistes. Malgré le soleil, une pluie fine tombe et me rafraîchit le corps. Un arc-en-ciel se dessine juste au-dessus de l’arche d’arrivée.
Je m’aperçois à quel point, La Cordée est super généreuse de bien vouloir me commanditer pour mon «trip» Vancouver-Montréal en vélo pour mes 40 ans!
La course ne fait que commencer! Effectivement, je suis arrivé au fil d’arrivée, mais seulement de la première étape (Montréal-Gatineau)! Encore 58 étapes en Argon avant d’arriver à Vancouver!
Je savoure chaque seconde passée sur mon vélo Argon 18 . Je souhaite que le temps s’arrête mais je dois accomplir mon périple à Vancouver.
Tous les regards des gens d’Ottawa se sont retournés sur mon passage à la vue de mon Argon 18!
Tous les regards se retournent tout au long de mon voyage Montréal-Vancouver. Pourquoi fait-il ce genre de course? Pourquoi se met-il à travers autant de douleur pour compléter ce défi?
Je constate le niveau élevé de la compétition qui commence quand je regarde les autres coureurs, mais je suis confiant et j’enfourche mon Argon 18!
De toute façon, peu importe l’issue de cette course, le plaisir de rouler demeure! Ça roule vite! Je vois déjà la pancarte annonçant qu’il ne reste qu’un kilomètre avant l’arrivée.
Je remonte le peloton à toute allure. Je sens le carbone se raidir sous les watts. Les autres coureurs sont largués et c’est quand j’entends mon nom dans la radio comme vainqueur que je lève les bras!
Je fais une crevaison. Cela fait des mois que je me prépare pour cette compétition et que je m’entraîne assidument avec mon nouveau vélo, un Argon 18, le vélo de mes rêves! Je repars aussitôt et…
…réalise que ce n’était pas le fil d’arrivée devant! Je suis épuisé, mais j’ai encore une chance de rattraper les premiers avec mon «bomba». Je roule le plus vite possible.
Avec l’énergie du désespoir, je fonce à toute vitesse pour finalement dépasser le vélo qui me précède et prendre la première position!
Ça m’a demandé beaucoup d’efforts et d’énergie. Enfin, j’ai accompli ma mission et je suis fier de moi. Tous me félicitent et sont heureux pour moi!
Parce que j’ai atteint mon objectif, mais aussi parce que le vélo me rend heureux. C’est un sport qui me permet de me dépasser en plein air et mon Argon me permet de vivre cette douce liberté.
Soudainement je me réveille, le front couvert de sueur. Toute la nuit j’ai rêvé. La pluie, les crevaisons, la course, et la gloire. Tous appartenaient au passé. De ma fenêtre j’aperçu les fins rayons de l’aube qui dispersaient les ténèbres.
Mon voyage éternel était à quelques secondes de redémarrer. Je ferme la porte du motel, enfile mon casque et chevauche mon fidèle Argon une fois de plus. Il ne me reste plus que quelques centaines de kilomètres à parcourir.
Direction Magog, je vais faire le tour du lac Memphrémagog malgré la pluie qui s’annonce.
Mais comme on le sait, Météo média n’est pas toujours exact! Le soleil se montre le bout du nez alors, je chevauche mon Argon et fait le tour du lac, avant de quitter pour une nouvelle aventure.
Avec le sourire du vainqueur, je lève le poing et pose un regard reconnaissant à ma monture qui a défié mes adversaires.
C’est une fin de randonnée magnifique que de terminer ma gourde d’eau, devant ce lac, ce soleil, et mon vélo tout près. Digne des plus belles cartes postales!
Après cette petite pause, je décide de reprendre le chemin de l’aventure avec mon super Gallium Pro Argon 18. Direction le Grand Prix Cycliste de Québec où je vais pouvoir assister aux performances de l’équipe BORA-Argon18!
Je me rendis compte que j’avais laissé mes coéquipiers dans la poussière.
Je fis donc demi-tour afin d’aller les chercher et je leurs donnèrent des nouveaux chandails.
Que j’avais acheté à La Cordée.
Mais comme mère nature nous l’a si souvent démontré cet été, c’est elle qui décide de notre destinée! Ce Jersey n’était pas suffisant, j’ai donc dû enfiler mon imperméable de vélo arborant fièrement…
…le logo de La Cordée. Bien équipé et bien renseigné par les spécialistes de La Cordée et leurs connaissances, peu importe la température, j’enfourche ma «Bomba» et j’y vais à fond, aucune excuse.
Ma bomba et moi, brûlant le bitume ne forment qu’une machine bien huilée, rapide et prudente à la fois. Défilant à travers de magnifiques paysages avec un maximum de plaisir. Merci La Cordée et Argon 18!
Le ciel est chargé de nuages gris. Zut, il pleut à siaux! Arrêt rapide pour enfiler l’imperméable! Ah! Le nuage est passé… Enlève l’imperméable! Je repars avec Bomba qui dit: «on roule ou on ne roule pas!».
C’est alors qu’on peloton s’approche de moi, puis me dépasse. Quelqu’un me lance : « Accroche-toi », ce que je fais sans hésiter. Ma bomba et moi nous nous mettons donc à rouler à toute vitesse
Après quelques kilomètres avec le peloton, je reviens à moi et me rappelle que le seul moyen de devenir plus fort est de rouler solo en prenant du vent plutôt que de suivre la roue d’un autre.
Une pensée me vient à l’esprit. Sans mon fidèle compagnon, mon bel Argon 18, je ne pourrais pas me dépasser. Je me trouve chanceux de pouvoir aller au-delà de mes limites avec une si belle monture.
Et pour finir l’histoire, la seule chose que j’aurai dépassée, ce sont mes capacités et pas celles des autres.
Je reprends mon souffle…
…puis relève la tête et regarde à l’horizon. La route m’appelle, sinueuse et sensuelle, elle, qui a su guider mon chemin à travers les saisons. La journée ne fait que commencer.
Il ne pleut plus, enfin!
Le soleil brille, je profite de ces doux moments pour savourer la route et les beaux paysages. Grâce à mon vélo Argon18, je découvre le plaisir de rouler à travers notre belle province.
Je vais pouvoir programmer mon parcours de rêve : refaire le super parcours du petit train du nord dans nos merveilleuses Laurentides.
Ensuite, je pourrai partir avec mon Argon 18 dans mes bagages pour découvrir d’autres pays…aucune limite!
Tout d’un coup, je me réveille subitement et je suis encore sur ma veille bécane, mais qui roule merveilleusement sur toutes les pistes cyclables des environs de Montréal et de la Montérégie.
Rouler sur la Côte Amalfitaine, grimper le mont Ventoux, se reposer en parcourant le plat pays qu’est la Belgique, voilà la vraie vie!
Si seulement mon vélo avait les ailes de Pégase afin de prendre mon envol vers de lointaines contrées pour poursuivre mon périple.
Je remarque que Peter Sagan me suit en faisant un «wheeler»!
Et le merveilleux de toute cette histoire, c’est que je pédale encore, malgré la fatigue dans les jambes et le corps. Car la tête, elle se repose entièrement quand je suis en vélo.
Je me souviens que c’était mon matin pour m’occuper des enfants, mais tant qu’à y être, je continue afin d’avoir un petit moment de tranquillité!
Je m’aperçois que je suis parti dans la mauvaise direction, que j’ai le vent de face et que la pluie s’en vient. Et ça grimpe! Diantre, que tout cela va me faire de beaux souvenirs.
Je tourne de bord, la pluie me fait dos et finalement ça descend vers un but seul finir mon épopée sur mon seul et unique Argon 18 acheté à la cordée.
Sur mon Argon 18, les endorphines stimulent mon imagination. Je suis Jason et avec les ARGONautes, je déjoue les monstres mythiques pour m’emparer de la Toison d’Or. L’Argon fait de moi une légende.
Mon imagination débordante me fait soudainement défaut alors que je croise sur ma route un groupe d’écoliers dissipés que je dois éviter de justesse en zigzaguant entre eux.
De beaux souvenirs et de belles jambes, car elles seront musclées après tous ses kilomètres accumulés dans mon corps. Fier comme je suis, je vais pouvoir participer au concours des plus beaux mollets de ma…
…bécane argon 18 qui me soulève dans mes rêves les plus fous et me rend si agile. J’irai faire la Cabot Trail et les gens crieront «Aie, aie, argon 18 de la Cordée est là» et je serai si fière de l’avoir acheté chez La Cordée.
Je réalise que j’ai oublié mon cellulaire! Mais quel bel oubli! Je pourrai rouler aussi longtemps et aussi loin que mon corps et mon esprit en demanderont sans culpabilité et une bonne excuse du retard!
Quel merveilleux sentiment de liberté totale que de rouler avec ce cher vélo Argon 18 sur une si belle route récemment asphaltée avec une bande cyclable qui me permet de rouler en toute sécurité!
Le ciel est bleu et il n’y a presque pas de vent. Je roule avec mon ami Carol. Les vitesses changent facilement et nous avalons les kilomètres.
Du calme et de la tranquillité sur la route qui défile à toute vitesse sous mes roues. Quel plaisir!!
Les kilomètres passent si bien qu’on s’imagine protégé par les coéquipiers de Bora Argon 18, mais voilà ma chance de m’échapper dans cette côte abrupte et soudaine! Je file seul sur mon Argon 18!
Le vent souffle, qu’à cela ne tienne, il ne pourra me ralentir. Cette sensation de liberté, rien ne peut l’égaler. Sous l’effort du dernier virage, je retrouve mes cinq ans.
Je suis motivé, j’ai de l’espoir : «Donnes tout ce que tu as, et gagne cette course!».
Mon plus fidèle compagnon Gallium Pro est prêt à répondre à la commande et je me lève pour le pousser encore plus vers l’avant…m’aidant à avancer facilement avec l’énergie qu’il me reste.
Pour enfin compléter ma quête de dépassement personnelle avec mon Argon 18 qui ne m’a jamais abandonné malgré toutes les épreuves de parcours.
Tout en filant à pleine vitesse, je rêvassais au temps où j’ai enfourché ma première vraie bécane.
Je me rappelle comme le cyclisme est un sport à la fois rude et agréable. Liberté, plénitude et dépassement s’entremêlent pour un abandon total. Et mon vélo m’offre les moyens de mes ambitions!
Lorsque tu es en vélo, tu te sens libre et tu ne penses à rien…
…la route s’ouvre devant toi, il n’y a que la chaussée et le vent qui siffle dans tes oreilles.
Je réalise la liberté que j’ai d’aller au vent et aux chants des oiseaux avec un effet de toute puissance .Tout se déroulent rapidement sur la route mais je ressens la paix intérieure.
Rouler, c’est avoir la chance de vivre une fresque de la vie.
Voir les kilomètres de bitume passer sous les roues donne une telle ivresse de liberté au guidon d’un vélo.
Avec chaque kilomètre qui passe, la fin de la journée se rapproche. Mais je continue. Un autre effort, une autre montée en toute solitude et confort.
Et surtout, il n’y a ni trop de gêne pour le gars à crypter ces rares électrons de bonheur sur cette route qu’est la E-119.
Alors, je débute la monté du mont Whiteface. Je sens la solidité de mon cadre Argon 18. Je monte et je monte et je monte, jusqu’au sommet. Je me réveille, ouf! Ce n’était qu’un rêve !
Mais quel rêve! Je me sens en pleine forme au réveil : prêt à affronter n’importe quel col ou montagne. J’ai les jambes et le vėlo en parfaite condition. Amenez-moi en des défis, je suis prêt!
Ce rêve était en fait la visualisation de la journée qui allait commencer. En effet, c’est justement cette journée-là que j’allais vaincre le mont Whiteface avec mon vélo Argon 18.
Partant en amoureux nous nous apprêtions à gravir la montagne, équipement en main, le cœur léger et le corps en possession de nos moyens. Quelle belle aventure nous attendait!
Et nous voilà qui filons sur la route vers notre montagne. Elle nous attend et se laisse désirer, dessinant les kilomètres qui nous séparent en lacets, en montées et en descentes.
La vie n’est rien sans le vent qui nous caresse. La vie est meilleure et beaucoup plus facile en montant la molécule d’argon!
Ah! Ce bon vieux Argon Platinum-HDS Édition limité qui malgré ses quelques milliers de kilomètres continue à me procurer des sensations et des souvenirs de routes inoubliables!
Plus je roule, plus le vent dans mes cheveux me confirme que la voie du cyclisme est celle que je me devais de choisir.
Je roule sans cesse jusqu’à ce que mes muscles me disent d’arrêter. Que d’aventures et de magnifiques paysages que je vois jours après jour. Un tel sentiment de liberté me réanime chaque matin et …
…me pousse à continuer ce voyage à vélo dont j’ai tant rêvé et qui est maintenant devenu réalité. Mon équipement soigneusement rangé, l’itinéraire de la journée sur le guidon, je pars le cœur léger.
Grace aux progrès de l’industrie, je sais que mon voyage sera une réussite et qu’il fera partie de mes nombreux souvenirs.
Je constate alors cette étonnante incongruité dans mon pédalage. Tout est léger, fluide et évident. La symbiose est magique. Je peux enfin sourire à l’amorce de cette mythique montée Camilien-Houde.
Je commence à me sentir bien, à me sentir vivant!
J’ai atteint cette infinité intérieure qui me ramène à moi-même et à l’essentiel de la vie, à mon âme. Je viens de me connecter à mon essence divine.
Je monte, je descends, je commence à ressentir un essoufflement. Un sentiment de liberté m’entoure, je suis rendu en avant !
Savoir se surpasser tout en profitant de la nature, pour défier les obstacles et finir avec un agréable sentiment de bien-être.
Une voix sèche et caverneuse sortie de nulle part s’écrie « Prélude »!
Une synergie naît entre mon pédalier et mes talons. Je sens l’air frais sur mes joues. J’avance à une vitesse de croisière me permettant de me relâcher enfin. Je ne suis plus très loin.
Oh, mais que vois-je ? Un lièvre qui s’enfuit le long du sentier, apeuré par le bruit que je fais de si bon matin.
Je me dis que la journée commence si bien en pédalant sur une bécane aussi formidable. Ah que la journée sera bonne!
Je me sens en pleine forme pour un parcours de longue haleine et je crie victoire avec conviction d’une réussite. Accomplir ce que j’aime et poursuivre un rêve qui est devenu réalité.
Je me rends à destination, auprès de ma douce, le cœur content et les mollets ardents. Cela roule tellement bien, avec mon Argon 18 et avec la femme de ma vie: je ne voudrais jamais que ça finisse!
Je la demande en mariage et lui achète un Argon 18!
Elle refuse mon offre et je repars au loin sur son Argon 18 qu’elle se refusa de recevoir.
Je fonce alors dans l’amertume et la solitude, solitude qui en fait n’en est pas une, puisqu’au plus profond de mon être, j’ai la ferme conviction que mon Argon 18 ne me laissera jamais tomber!
J’ai eu l’occasion d’essayer plusieurs marques de vélo mais aucun n’approchait la qualité de mon Argon 18. Je le recommande donc à tous ceux qui veulent en faire le leur aussi.
Si vous ne me faites pas confiance, essayez une autre marque et vous reviendrez très vite à l’ARGON 18.
Soudain, une voix sèche et caverneuse s’écrit « Fugue ». Peter Sagan n’est pas loin. Il faut le distancer.
Soudainement, une pluie diluvienne se déchaîne. Dame Nature s’est donnée pour mission de nous transpercé. Je n’entends plus que le bruit du torrent tandis que la voix de Peter Sagan s’est évaporée au loin.
Comme je suis de loin supérieur à lui (hé hé), j’ai pris une bonne avance sur lui alors qu’il s’est fait ramasser par le peloton. Mais me voilà seul devant cette pluie et ce vent…
Un vent de liberté propice à la méditation. Que du plaisir sur cette belle route.
J’ai médité trop longtemps, puisque le cannibale me dépasse tout en ajustant sa selle pour la 100ème fois de la journée. À son âge, je devrais le distancer, mais j’ai peine à le suivre!
C’est à ce moment-là que tout bascula! Foi de mon Argon 18, je n’en crois pas mes yeux! Eh oui, crevaison!
Sans bruit, je m’approche comme un cougar, j’attends le moment propice, je me faufile, je double le beau cycliste et le «cannibale»… je suis déjà rendue loin, moi, la femme sur un Argon 18!