Compte-rendu par Danielle Vibien
Une porte blanche donnant sur une ruelle du Plateau, une adresse civique, le nom, le logo en petit format. C’est tout. On sonne. Patric Meunier et sa conjointe Jasmine Lachance nous attendent en haut d’un escalier en bois vétuste qui craque sous nos pas. Ça sent le vécu. Un genre de loft divisé en deux pièces, au deuxième. Mercedes, la seule employée sur place, coud un Alfredo en souriant. L’aiguille de sa machine à coudre roule à pleine cadence. Ses gestes sont précis. Je parle ici de maîtrise. Ce que je vois invite au respect.