Je suis assis, caché à l’ombre, alors que tous les coureurs sont fébriles et qu’ils discutent avec parents et amis. Je suis en mode économie d’énergie. Un peu le contraire de tout ce qui se passe autour. Ma copine, Ariane, est assise à côté de moi, souriante. Mes enfants courent partout et me demandent à chacun de leur passage s’ils peuvent avoir une crème glacée. Il fait chaud. Je me déplie tranquillement et retrouve David, mon équipier, qui complète notre équipe. Nous sommes prêts. Le départ du 120 km de la Petite trotte à Joan sera donné dans moins de dix minutes.