L’ambassadeur de triathlon Maxime Durand n’a pas du tout chômé cette année. En effet, car pendant qu’il mettait tout en œuvre pour accéder au Championnat du monde Ironman 70.3, le jeune homme de 29 ans se préparait également pour un tout autre et tout aussi important évènement : son mariage. Ceux et celles qui ont suivi la page Facebook de Maxime Durand-triathlète savent que l’ambassadeur a réussi à se qualifier en juillet pour la compétition en Autriche(le 30 août 2014), tout juste après avoir dit « oui » à sa Belle. Bref, Maxime relate une saison 2015, entre lune de miel et triathlon.
Atteindre son objectif
« À l’automne 2014, je voulais aller en Autriche pour les mondiaux. C’était un défi réaliste, selon moi, et j’étais très optimiste à l’idée de le relever », explique Maxime. Pour participer à cette compétition de grande envergure, il faut se qualifier. Pour y parvenir, un triathlonien doit participer à des épreuves Ironman 70.3 du circuit international.
Puisque notre ambassadeur n’est pas (encore) un athlète de la catégorie « professionnels », il s’efforce de briller dans sa catégorie d’âge (25-29 ans). Le niveau sous celui des professionnels et dans lequel se retrouve Maxime divise la masse des participants par âges. Cela dit, il faut néanmoins être un véritable athlète pour entrer dans la compétition.
Notre favori de 29 ans a essayé de se qualifier pour les mondiaux en participant au demi-Ironman du Mont-Tremblant, épreuve dans le cadre de laquelle près de 2 500 participants convoitaient également l’une des premières places pour obtenir un laissez-passer pour l’Autriche. Malheureusement, il n’a pas réussi à se qualifier. Mais il en fallait beaucoup plus que ça à Maxime pour le décourager. Ce dernier a donc décidé de s’inscrire à un autre demi-Ironman, celui de Muskoka en Ontario. Là-bas, on pouvait aussi gagner son laissez-passer pour les championnats mondiaux. Mais puisqu’on en « offrait » seulement deux par catégorie d’âge, notre ambassadeur avait toutes les raisons de dire que : « la motivation était à son niveau le plus fort ».
Deux semaines seulement après une tentative vaine au Mont-Tremblant, Maxime se retrouve à la ligne de départ de l’Ironman 70.3 de Muskoka ou, comme cette course est surnommée dans le monde du triathlon, à celle de « The Beauty and the Beast » (La Belle et la Bête). « C’est un parcours vraiment plus difficile que celui de Tremblant, mais en même temps, c’est tellement beau ! » explique le triathlonien. Grâce à une très bonne course, il se qualifie pour le Championnat du monde. « J’étais euphorique », se souvient-il.
Une expérience extraordinaire
Le Championnat du monde de Zell am See-Kaprun, en Autriche, aura été une formidable aventure pour Maxime. « Le parcours de la descente en vélo était très technique. Il devait faire entre 35 °C et 40 °C; tout le monde a souffert pendant la course à pied. Mais je ne voulais pas m’arrêter », affirme le triathlonien. « Durant le championnat, je me demandais pourquoi je m’infligeais ça. Pourquoi souffrir autant? C’était tellement difficile! Mais une fois à l’arrivée, la fierté et le sentiment d’accomplissement ont effacé toute trace de douleur », ajoute-t-il, heureux d’une expérience incomparable.
Au Championnat du monde, l’athlète se classe 100e sur un peu plus de 130 participants qualifiés entre 25 et 29 ans. Ce n’est qu’après la course que le jeune marié s’offre une petite pause, bien méritée, avec sa nouvelle épouse dans le décor enchanteur de l’Autriche.
Trouver le juste milieu
Maxime doit constamment jongler entre travail, amis, sport et vie personnelle. Avec six triathlons longues distances et un mariage en une saison, trouver l’équilibre semble impossible. Et pourtant… « J’invite ma famille et mes amis aux compétitions. Souvent, ça devient un évènement social; une fin de semaine à Tremblant, par exemple. Et tout le monde est heureux », explique-t-il. Toutefois, il confesse que ses amis subissent les contrecoups de ses nombreuses séances d’entraînement : « Je ne peux pas les (mes amis) voir autant que je le voudrais, mais je fais de mon mieux pour être présent tout de même ».
Malgré l’hygiène de vie et les concessions (sinon les compromis) que la réalité d’athlète impose, le nouveau marié persévère. Notamment, il raconte que… « Parfois, je constate que ma participation à des compétitions encourage des gens de mon entourage à faire du sport ». Voilà en revanche une belle source de motivation extérieure, qui le pousse à continuer de faire des triathlons.
À propos de motivation… Lors des compétitions, quand la détermination semble vouloir laisser sa place au doute, notre ambassadeur se répète cette phrase : « Je sais pourquoi je suis là ». Il repense aux 350 heures de séances d’entraînement complétées et redouble d’ardeur. « De me rappeler la pertinence de ce que je fais, c’est ce qui me permet d’avancer et d’aller jusqu’au bout », précise-t-il.
Fin de saison et prochains défis
La saison de triathlon se termine toujours plus tôt au Québec qu’ailleurs. « Normalement, à ce temps-ci de l’année, je commence à être fatigué. Cette fois pourtant, je sens que je gère mieux mon énergie et je ne veux pas que la saison s’arrête», lance Maxime.
Fort de cinq ans d’expérience, le triathlonien connaît de mieux en mieux ses capacités. Et il est prêt à relever de nouveaux défis cet automne ! « En théorie, ma saison se terminait avec les mondiaux, mais j’ai bien envie d’aller faire le demi-Ironman du Texas », confie-t-il. Une bonne performance à ce triathlon pourrait lui assurer une place aux championnats mondiaux de 2016, en Australie. Est-ce qu’y participer serait un objectif? « Très certainement », répond Maxime.
Pour suivre la progression de notre athlète, surveillez le blogue de La Cordée, la page Facebook de Maxime Durand- triathlète et celle de La Cordée Plein Air.