Tanné de la neige, vous rêvez aux redoux printaniers qui éveilleront votre fibre cycliste, n’est-ce pas? Même si dame Nature semble avoir décidé que vous devrez prendre votre mal en patience pour encore quelques jours, vous pouvez tout de même vous préparer tranquillement pour la belle saison, qui, espérons-le, ne saurait tarder. Pour ce faire, les employés de La Cordée vous proposent de lire ce qui suit afin de commencer votre saison de vélo en douceur et d’éviter de vous blesser dans votre grand enthousiasme printanier.
Envie de sauter sur votre rutilant bolide en carbone?
En début de saison, vous serez sans doute impatient de sortir votre machine préférée ultralégère. Or, comme la chaussée est loin d’être sèche et qu’elle est encore recouverte de calcium et parsemée de nids de poule, vous risquez d’encrasser ou d’endommager les mécanismes ou le précieux cadre de votre bolide de course. Alors, pour éviter les risques inutiles, à moins d’être un cycliste ultraméticuleux qui prend le temps de nettoyer son vélo à fond à chaque sortie, il est préférable d’aller retrouver votre souplesse sur votre vélo de ville ou votre fidèle vélo de cyclotourisme.
Mise au point printanière
Si vous n’avez pas fait faire de mise au point à l’automne, vous devriez y songer avant même d’enfourcher votre monture. C’est encore le temps d’éviter la cohue printanière et d’aller faire faire la mise au point de votre bolide dès maintenant. En vous y prenant un peu d’avance, votre vélo sera fin prêt à rouler dès le retour des températures clémentes et des chaussées sèches.
Astucieux, vous avez fait faire votre mise au point tardivement cet automne? Faites une vérification rapide des freins, lubrifiez votre chaîne si nécessaire et gonflez vos pneus. Rappelez-vous que la plupart des crevaisons sont liées à des pneus mal gonflés. Évitez donc cette erreur quelque peu gênante et revenez de votre ballade sur deux roues, plutôt que sur deux pieds.
Adieu, allure de moufette
Même si la chaussée est sèche devant votre demeure, rappelez-vous que les trous d’eau prennent beaucoup de temps à s’évaporer complètement. Pour éviter l’élégante ligne brune dans le dos, optez simplement pour des garde-boue. Certains modèles se fixent et se retirent rapidement et sans outil. Vous pourrez donc les enlever à votre guise lorsque le beau temps se sera installé pour de bon.
Il faut que ça roule!
Les pistes cyclables et l’accotement de certaines rues ne sont pas fins prêts à accueillir les premiers coups de pédales des cyclistes impatients de sortir leur monture. Souvent, en plus de laisser de grandes quantités de terre et de gravier sur le sol, la fonte des neiges révèle souvent de terribles nids de poule. Pour éviter les crevaisons et les dérapages incontrôlés, oubliez vos précieux pneus de course lisses ultra performants et optez plutôt pour des pneus larges et texturés. En plus d’obtenir une bonne adhérence sur la chaussée et dans les virages, vous vous éviterez la frustration de revenir avec votre vélo sur l’épaule, un précieux pneu perforé et un trou dans votre budget.
Se faire voir et s’assurer d’être vu
Au printemps, même si les journées rallongent graduellement, le soleil se couche tout de même assez tôt. Assurez-vous d’être visibles en portant des vêtements réfléchissants et des lumières clignotantes.
Faites particulièrement attention aux portières et aux automobilistes en début de saison. Après avoir régné sur les routes pendant l’hiver, les conducteurs devront réapprendre à partager la chaussée à l’arrivée de la belle saison. La patience et la prévoyance sont donc primordiales pour entreprendre la saison sans blessure ni anicroche.
Frisquet le matin, mais chaud l’après-midi
Sur votre balcon, au soleil, la température peut vous sembler idéale pour rouler, mais lorsque la brise printanière se lève soudainement sur le bord du fleuve, vous pourriez regretter de vous être trop peu habillé. Pendant les saisons de transition, les jambes et bras d’appoint pourraient bien devenir de précieux alliés. Aussi, nous ne le mentionnerons jamais assez, mais l’adoption du système multicouche représente la solution idéale pour ce genre de situation. Si vous avez envie d’en savoir davantage sur les principes de ce polyvalent système, cliquez ici.
Couvrez-vous, chef!
Un casque de vélo aéré, c’est le summum du confort en été, mais c’est assez frisquet au printemps. Pour éliminer les courants d’air froid et les pertes de chaleur, glissez simplement une petite tuque ou une casquette sous votre casque.
C’est à boire qu’il nous faut!
Au printemps, même si la sensation de soif vous semble moins importante que sous un chaud soleil estival, il faut penser à boire régulièrement pour prévenir la déshydratation et la fatigue musculaire. À titre indicatif, on suggère de consommer l’équivalent d’une bouteille de boisson sucrée (eau et sucre) à l’heure.*
* Consommation suggérée par le docteur en physiologie de l’exercice Guy Thibault, dans le livre Entraînement Cardio, sports d’endurance et performance.
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