Un nouveau voyage se prépare. Après les 11 en vélo à travers le Canada, l’Égypte pendant la révolution et la Mongolie à cheval, nous partons avec nos neuf enfants au pays des légendes, des volcans et des geysers. Nous allons parcourir l’Islande à vélo. Pas de panique, nous sommes bien organisés. Notre équipement est pensé et adapté pour ce type de voyage de groupe.
Depuis quelques semaines, une liste traîne sur le bureau. Dès que nous réfléchissons à quelque chose qui pourrait nous être utile lors du voyage, nous l’écrivons. Que nous reste-t-il à faire et à acheter? Tout semble aller trop vite tout d’un coup. La date du départ approche si rapidement.

Repousser ses limites. Voilà trois mots qui reviennent souvent dans le monde de l’expédition. Nous recherchons l’inconfort. Nous voulons, intentionnellement, nous mettre dans des situations qui nous font sortir des sentiers battus, des situations dans lesquelles l’adrénaline est reine. Nous savons très bien que l’adrénaline, c’est une drogue dont on peut difficilement se passer après y avoir gouté. Les gens qui font de la haute montagne profitent de cette drogue à forte dose, mais les voyageurs au long cours peuvent aussi jouir de ses effets. Évidemment, je ne parle pas ici du voyageur qui décide, pour une courte période de temps, de s’assoir sur le bord d’une piscine, face à la mer, pour boire un petit cocktail aux fraises. Je parle plutôt de gens qui laissent la facilité de côté, prennent leur sac à dos et décident de visiter le pays de l’intérieur.