Portrait d’une ambassadrice, Laurie Arseneault, vélo de montagne

La Cordée poursuit son implication auprès de la jeunesse en ajoutant une nouvelle ambassadrice à ses rangs : Laurie Arseneault, athlète en vélo de montagne. Tout juste âgée de 18 ans, la cycliste possède une énergie incroyable et une détermination à toute épreuve. Venez en découvrir plus sur cette jeune fille de Terrebonne qui évolue et brille dans sa discipline.

Apprivoiser la montagne sur deux roues

Photo8Son amour et sa passion pour le vélo ne montagne n’est pas arrivée du jour au lendemain. En fait, vers l’âge de 12 ans, quand Laurie s’initie à ce sport, c’est surtout pour venir pallier l’absence de neige et donc à l’impossibilité de pouvoir faire du ski de fond l’été. « Je n’aimais vraiment pas ça au début », confie-t-elle en toute honnêteté. C’est difficile à croire quand 5 ans plus tard, en 2014, elle sort du lot dans sa catégorie Junior expert et rafle plusieurs premières places lors des Coupes Canada.

Lors de ses débuts, elle était rarement en tête. « J’ai toujours aimé gagner, alors le fait d’être toujours en arrière, personne pour m’attendre et toujours en train de me planter un peu partout, je n’aimais pas ça. En plus, je m’entrainais avec des garçons vraiment forts, donc ça ne marchait juste pas », explique Laurie. Toutefois, au lieu de baisser les bras face à la difficulté, la jeune fille a décidé de persévérer et de voir le vélo comme un défi au et non un sport désagréable. Sa frustration et sa haine se sont peu à peu transformées en une véritable passion pour le vélo de montagne. « Comme on dit, l’amour vient sur la pointe des pieds », résume la cycliste en se remémorant ses débuts difficiles dans les sentiers de vélo.

Premier coup de pédale international

Désormais, le vélo de montagne occupe la plus grande partie de sa vie. Athlète en développement de l’équipe canadienne dans la catégorie Junior expert, Laurie a obtenu de très bons résultats au courant de ses dernières saisons. Cette année, son défi sera de s’illustrer encore plus sur la scène internationale. Pour se faire, elle a entamé la saison 2015 en Europe pour participer à des camps d’entraînement ainsi qu’à des courses de niveau international. « Ma première course était dimanche passé, le 26 avril, et ça s’est quand même très mal passé », raconte la jeune Québécoise. « C’est un tout autre calibre, beaucoup plus gros qu’au Canada, et nous ne sommes vraiment pas habitués de traverser l’océan et d’aller courir comme ces filles-là. C’est différent, c’est plus fort, c’est plus agressif, ça veut plus gagner », ajoute-t-elle.

Bien que la course ne se soit pas déroulée telle qu’espérée, Laurie maintient un excellent moral, car elle sait que cette expérience de l’autre côté de l’océan est un rite de passage obligatoire pour tous les jeunes athlètes. Optimiste et persévérante, elle apprend énormément de son voyage en Europe. Sa première course était en Autriche et la deuxième sera en Allemagne et, peu importe le résultat, La Cordée sera derrière elle.

Terre-à-terre

Cadette d’une famille de quatre enfants, Laurie plaisante : « J’ai trois grands frères, mais je suis la seule à avoir choisi un sport extrême ». Sa relation avec sa famille, tissée serré, est très importante, tout celle avec ses amis. « C’est ce qui m’aide à décrocher par moments du vélo et à rester les deux pieds sur terre. » En plus de s’entrainer six jours par semaine pour le vélo de montagne, la jeune fille poursuit ses études et aimerait entrer à université en physiothérapie.

Quand La Cordée la questionne sur son rituel avant course, la cycliste prend quelques secondes pour y penser avant de répondre : « C’est plate, mais je ne suis vraiment pas superstitieuse ». Aucune paire de chaussettes fétiche n’accompagne Laurie dans ses courses, la jeune fille croit plutôt en ses capacités pour gagner. Toutefois, son programme d’avant course est bien établie : « Levée tôt, petit déjeuner, réchauffement d’environs 45 minutes, je me promène sur le parcours, je bois beaucoup d’eau et je garde mon attention sur la course ». Simple et efficace.

Idole et rêves olympiques

L’athlète qui inspire le plus Laurie en vélo de montagne est la Française Julie Bresset, championne olympique des Jeux de Londres en 2012, pour ne nommer que cet exploit. « Ce n’est pas tant ses victoires qui m’impressionnent, mais bien son cheminement. Elle n’a pas eu un parcours vraiment facile », explique Laurie. En effet, la cycliste olympique a vécu une surdose d’entraînement ce qui l’a menée vers une dépression.

Toutefois,  après un temps d’arrêt, Julie Bresset a surmonté cette épreuve et retrouvé le moral. « Elle a appris à découvrir autre chose que le vélo dans la vie », affirme l’ambassadrice de vélo de montagne en parlant de son idole. « Je crois que c’est une athlète qui a vraiment saisi c’est quoi le sport, que ce n’est pas juste la compétition, il faut aussi avoir une vie à l’extérieur pour préserver le plaisir de rouler », ajoute la jeune fille.

C’est exactement le chemin que tente de suivre Laurie, trouver un équilibre entre sa vie sociale et sa passion pour le vélo. « Bien entendu, je rêve des Jeux olympiques également », confie-t-elle. Tout le travail et l’effort qu’elle met dans le sport pourraient bien transformer ce rêve en réalité.

Positive, énergique, ambitieuse, mais surtout talentueuse, Laurie Arseneault est sans aucun doute une athlète à suivre. Surveillez le blogue cet été pour avoir de ses nouvelles.

MusiqueEn attendant, nous vous laissons sur son top 4 de musique qui la motive lors d’entraînement:

  1. The Fighter, de Gym Class Heroes : « Cette chanson me donne des frissons. J’ai le gout d’aller plus vite à chaque fois ».
  2. Fire, de Gavin DeGraw
  3. Messengers, de Lecrae
  4. Rocky theme song  « aussi Eye of the tiger, c’est des gros clichés, mais je ne m’en lasserai jamais! »

Vous êtes aussi passionné de vélo de montagne? Voyez ce que La Cordée a à vous offrir.

Vélos de montagne à La Cordée

 

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Laurie Arsenesult

Passionnée de vélo de montagne, Laurie Arseneault a décroché le titre de championne canadienne junior en 2015. Malgré un horaire bien rempli, la jeune cycliste, qui n’est pas avare de son temps, s’implique avec cœur auprès des jeunes athlètes de sa communauté. La Cordée est enchantée de compter parmi ses ambassadrices cette jeune athlète aussi passionnée que talentueuse. Positive et réaliste, Laurie caresse maintenant un rêve olympique.