L’été est à votre porte. C’est le retour des randonnées pédestres au soleil, du kayak, de l’escalade sur roche, du camping, des manches courtes, des sandales et surtout des insatiables moustiques. Vous les aviez peut-être oubliés durant l’hiver, mais les brûlots, les maringouins et les mouches noires, eux, ne vous oublient jamais. Ils seront bel et bien présents lors de vos sorties en plein air. Toutefois, ces petits indésirables ne devraient pas vous forcer à vous encabaner pour les éviter. Voici quelques conseils pour profiter de vos activités extérieures sans devenir des buffets ambulants pour maringouins.
Trucs et astuces
Avant de vous badigeonner d’insectifuge, voici quelques astuces élémentaires pour éviter d’attirer les moustiques.
Évitez les ballades tôt le matin ou tard le soir peut être une bonne idée. En effet, lors des journées chaudes et ensoleillées, les moustiques se cachent au lever du soleil pour réapparaître au crépuscule et venir gâcher votre soirée autour du feu. Toutefois, pour ceux qui ne désirent pas se priver d’admirer un coucher de soleil, habillez-vous en conséquence. Des manches longues sont de mise, tout comme opter pour des vêtements aux couleurs claires.
Les piqûres risquent d’être moins nombreuses lors des journées très venteuses, car les moustiques ne sont pas équipés pour lutter contre le vent. Si vous prévoyez une journée de randonnée, peut-être prendrez-vous le facteur vent en considération.
Si le bas de vos pantalons n’est pas serré d’un élastique et que les moustiques peuvent s’y glisser, soyez assuré qu’ils le feront. Pour éviter ces visites surprises, la solution est aussi simple et efficace que chic : remontez vos chaussettes sur vos pantalons. Pour manger des guimauves autour du feu, c’est la tendance à adopter.
Cuisiner en plein air devient un véritable défi pour éviter les piqûres. Vous ne voulez pas que la nourriture soit en contact avec les insectifuges chimiques, mais dès qu’un minuscule bout de peau est exposé, les petits vampires ailés arrivent assoiffés. Que faire? Montez l’abri moustiquaire Hexagonal d’Eureka autour de votre table à pique-nique. Vous pourrez manger en évitant de vous faire manger tout rond.
Pour tous autres moments de détente en nature lors des heures achalandées par les moustiques, le moustiquaire Mosquito Pyramid de Sea-to-Summit est un incontournable. Léger et compact, il se traîne parfaitement en voyage ou lors d’une nuit en camping sauvage.
Besoin d’une solution encore plus portable ? Optez alors pour le chapeau OR Bug Bucket. Ce chapeau vous permet de protéger votre visage et votre cou des moustiques en plus d’offrir une protection contre le soleil. De plus, le filet se dissimule dans le chapeau s’il n’est plus nécessaire. Bien entendu, c’est une option minimaliste qui peut vous donner une allure un peu comique, mais rira bien qui rira le dernier une fois les moustiques arrivés.
Répulsif chimique à la rescousse
Quand les moustiquaires, le chapeau et les vêtements longs ne sont plus des options efficaces contre les maringouins, les produits à base de DEET (N,N-diéthyl-m-toluamide) entrent en jeu. Cette substance toxique a d’abord été conçue comme dissolvant à plastique et son efficacité contre certains insectes est indéniable. Bien qu’approuvée par Santé Canada, la présence du DEET dans les chasses-moustiques est règlementée, si bien qu’au Canada, aucun insectifuge ne peut contenir plus de 30 % de DEET.
À la Cordée, ce sont les antimoustiques Watkins que vous retrouverez dans le département du camping avec une concentration de 28,9% de DEET. Bien qu’il soit homologué par le ministère de la Santé, certaines précautions doivent être prises quand il est question de ce produit. En plus des directives sur l’étiquette, voici quelques conseils :
- Évitez d’utiliser les produits à base de DEET pour une très longue période de temps.
- N’appliquez pas l’insectifuge sur des égratignures ou des plaies.
- Notez que le DEET contenu dans le Watkins peut endommager les tissus synthétiques, ainsi, il est fortement déconseillé de l’appliquer sur des vêtements en fibre synthétique. Évitez également tout contact entre le DEET et du matériel d’alpinisme (corde d’escalade, baudrier).
- Si vous utilisez de l’écran solaire, vous devrez l’appliquez avant d’utiliser l’insectifuge.
- N’oubliez jamais de vous laver les mains après l’application d’un antimoustique à base de DEET.
- Évitez minutieusement vos yeux lors de l’application du produit. Parfois il est même préférable de tout simplement éviter le visage.
Il existe une version du répulsif chimique conçu pour les enfants et offerte seulement en magasin. La formule comprend 5% de DEET. Toutefois, il est suggéré d’appliquer vous-même le produit à un enfant pour éviter qu’il s’en mette sur les mains et ensuite au visage.
Mettre les points sur les i des produits à base de citronnelle
Pour ceux qui ne sont pas intéressés par les produits chimiques, vous pouvez vous rabattre sur un répulsif plus naturel, la citronnelle. Vers la fin de l’année 2014, tout semblait indiquer que les chasses-moustiques à base de citronnelle allaient perdre leur homologation de Santé Canada. Toutefois, le ministère fédéral est revenu sur sa décision après une révision du dossier et a permis un renouvellement jusqu’en décembre 2020 des homologations pour les produits antiparasitaires à base de citronnelle.
Dans le département du camping de La Cordée, vous retrouverez donc les produits naturels du fabricant québécois Druide. Composées exclusivement d’ingrédients végétaux, ces chasses-moustiques sont souvent le choix écoresponsable à faire pour tous les amateurs de plein air soucieux de l’environnement. En effet, les produits Druide Citronnelle vous offrent la biodégradabilité totale dès le contact avec l’eau. Pour vous donner encore plus de chances d’échapper au radar des moustiques quand vous serez dans les bois, remplacez votre savon et votre shampoing habituels par ceux du fabricant Druide, parfumés à la citronnelle.
Les insectifuges naturels sont également idéaux pour protéger des piqûres de moustiques les enfants souffrant d’irritations cutanées. Néanmoins, s’ils peuvent chasser les maringouins, leur durée de protection est plus courte, soit entre 20 minutes et deux heures, comparé aux produits contenant du DEET, qui promettent jusqu’à six heures de protection. Vous devrez donc veiller à appliquer un produit à base de citronnelle plus souvent afin de rester protégé.
Notez que le chasse-moustique à base de citronnelle a reçu sa première attestation en Amérique en 1943. En 2006, un comité de cinq experts mandaté par Santé Canada avait réitéré que l’emploi de la citronnelle n’était pas dangereux.
Avec tous ces conseilles en tête, n’oubliez pas non plus que les moustiques, bien qu’il y en aura tout l’été, sont encore plus nombreux et présents pendant les mois de juin et juillet.