Depuis plus de 90 ans, Lowa travaille à satisfaire grimpeurs, alpinistes et randonneurs de ce monde. Conçues et fabriquées en Europe, les chaussures et les bottes Lowa jouissent d’une réputation internationale. Lowa est d’ailleurs le seul manufacturier de chaussures à être certifié ISO 9001, un gage de qualité en ce qui a trait à la fabrication de ses produits.
Lowa, c’est aussi le plus gros fournisseur de bottes de randonnée à La Cordée. Il était donc logique d’ajouter les bottes de haute montagne aux modèles déjà offerts dans les différentes boutiques. Les Expedition 8000 Evo RD, Latok XT et Weisshorn font donc leur apparition cette saison à La Cordée.
Les Latok sont d’ailleurs allées faire un tour dans les hautes montagnes de la Bolivie. Voici ce qu’avait à en dire leur propriétaire.
En juin dernier, un ami et moi sommes allés en Bolivie. On s’était fixé plusieurs défis alpins, dont quelques-uns dans le parc national du Condoriri et dans le sud de la cordillère Royale.
Dans le massif du Condoriri, on s’est attaqués à quelques routes alpines techniques comme la route directe du Pequeño Alpamayo. On aurait vraiment aimé faire la Tête du Condor (la Cabeza del condor), mais les conditions extrêmement sèches de cette année nous ont empêchés d’y accéder.
Dans le sud de la cordillère Royale, on a grimpé la route normale de l’Illimani. Cette expédition nous a procuré un grand sentiment de fierté puisqu’on a réussi à la faire sans porteurs ni mules.
On avait en tête d’accéder à l’Illampu, mais les rumeurs et les ouï-dire des guides nous ont découragés de nous y aventurer. On a donc changé nos plans et on s’est dirigés vers la route française de l’Huayna Potosi.
Le moment magique du voyage
Probablement le lever du soleil sur la route française de l’Huayna Potosi. Il était magnifique et la route se trouvait dans une condition parfaite. (Heureusement, parce qu’en l’espace d’un an, El Niño a rendu toutes les autres routes de l’Huayna Potosi extrêmement difficiles à parcourir.)
La météo
Nous marchions dans des températures avoisinant -20 °C lors des approches nocturnes. Pendant la journée et à la base des voies, le mercure grimpait autour de 10 °C. Ce genre de condition est tout à fait typique des Andes. On a même été chanceux parce qu’on n’a pas vu un seul nuage dans le ciel pendant tout le mois qu’a duré notre périple.
The bottes
J’avais choisi les bottes Latok de Lowa parce qu’elles sont ultrachaudes! Elles sont aussi légères et offrent un berceau confortable dans les approches (surtout lorsqu’elles sont interminables comme dans les Andes). Comme on avait ça dans les pieds une douzaine d’heures par jour, j’avais vraiment bien étudié mes options.
Elles offrent assez de berceau pour les approches et elles respirent bien (si je les compare aux autres modèles que j’ai essayés). De plus, je n’ai vécu aucun problème de pieds froids en altitude (ni quand je les ai utilisées au Québec sur nos cascades de glace). Pour moi, c’est le modèle le plus polyvalent qui existe sur le marché.
Le berceau de ces bottes est confortable dans les approches, mais il est moins pratique pour les voies techniques et les routes verticales comme les cascades de glace.