Tous peuvent tripler le plaisir

Si vous êtes un adepte de vélo, de natation ou de course à pied, il se peut qu’un jour, sous l’influence d’amis ou pour modifier votre routine d’entraînement, vous ayez envie d’ajouter d’autres cordes à votre arc en vous lançant le défi de faire un triathlon. Ce dernier, composé de l’enchaînement de trois sports, soit la natation, le vélo et la course à pied,connaît un essor important depuis les dernières années. Destiné à tous, il se décline en de nombreuses formes, plus ou moins longues. Il n’y a donc pas d’âge pour se lancer. Il suffit de choisir un défi à sa portée et de s’entraîner de manière optimale et assidue. Le Web, la bibliothèque et les boutiques de sports regorgent de conseils et d’information à ce sujet… Qu’attendez-vous?

Avant de se lancer dans une telle aventure, il est fortement suggéré qu’un médecin confirme la bonne santé physique. Les aptitudes aérobiques de quelqu’un qui s’entraîne sont souvent excellentes, maiselles sont développées selon une spécialité précise. En ajoutant de nouveaux entraînements, les demandes physiologiques se modifient et ajoutent un stress inhabituel pour le corps. Alors, avant de se lancer à fond dans un entraînement de triathlon, il est important de vérifier sa condition physique globale puisd’intégrer progressivement les entraînements complémentaires. Ce passage graduel d’athlète à triathlète permet au corps de gérer les nouvelles demandes,en douceur,pour éviter de se blesser.

Il est primordial de définir ses objectifs avant de se lancer dans un entraînement de triathlon. Les conditions et les combinaisons de distance étant variables selon les organisations, il est conseillé de s’entraîner avec un objectif précis en tête. Pour ce faire, l’inscription à un événement de triathlon est un moyen efficace de se fixer des objectifs clairs et de maintenir la cadence des entraînements. Pour vous aider à choisir une course à votre mesure, consultez le calendrier de Triathlon Québec pour savoir quels sont les événements offerts dans la province cette année.

L’entraînement : un sport à la fois

Toute la difficulté du triathlon réside dans la maîtrise et l’enchaînement de ces trois disciplines. L’endurance physique est primordiale, mais l’efficacité l’est tout autant. Rapidement, la plupart des sportifs veulent combiner toutes les disciplines et s’entraîner sur de longues distances.Or, les spécialistes suggèrent d’être patient, de travailler un sport à la fois et de s’entraîner par phase pour améliorer sa technique. Cette méthodologiepermet au triathlète de peaufiner les techniques de base de chacun des sports avant de se lancer dans l’enchaînement des disciplines. Une mauvaise technique peut faire dépenser une grande quantité d’énergie pour obtenir des résultats peu motivants, qui ne sont pas à la hauteur des efforts déployés.

Prêt à se jeter à l’eau?

Bien que cette partie de la course soit souvent la plus courte, la natation représente un véritable défi technique pour les amateurs. Avant de plonger, il est idéal de suivre quelques cours en piscine pour développer des techniques de crawl efficaces qui permettent de se propulser et de visualiser les mouvements du corps dans l’eau. Au début, pour atteindre une progression certaine, les entraînements doiventêtre courts et encadrés pour éviter que la fatigue détériore la technique.

Si la portion natation de votre course se déroule en eau libre, il est essentiel d’aller nager dans un lac ou une rivière pour réduire le stress lors de la course. En effet, fournir un effort continu, s’orienter et nager avec une combinaison thermiquereprésentent de réels défis pour ceux qui ne sont pas familiers avec les contraintes inhérentes à la natation en eau libre. En vous entraînant dans des conditions semblables à celles de votre course, vous apprivoisez les difficultés et réduisez le stress lors du grand jour. Par contre, pour des raisons de sécurité évidentes, ne vous initiez pas seul en eau libre.

ConseilsConseil :Si vous craignez les départs de groupe dans l’eau, laissez partir les nageurs d’expérience qui se placent à l’intérieur du peloton pour réduire au minimum la distance à parcourir. Partez ensuite; vous éviterez ainsi de vous sentir coincé dans la masse de nageurs et pourrez faire votre propre course.

natation

Ça roule!

Les techniques de base du cyclisme sont assez faciles à acquérir puisque la plupart des sportifs ont déjà enfourché un vélo. Le cycliste débutantdoit posséder un vélo de route adapté à sa position et un casque de vélo conforme au règlement; ce dernier étant obligatoire dans les courses. Le triathlète doit aussi apprendre à gérer son énergie en apprivoisant les changements de vitesse et la façon de négocier les virages.Contrairement au cycliste classique qui roule par intervalle, le triathlète doit fournir un effort constant lors des courses. Pour apprendre à gérer son énergie, il doit donc s’entraîner sur des circuits dont le dénivelé est semblable à celui du triathlon auquel il s’est inscrit.

Note : Le sillonnage est interdit dans la plupart des courses. Il est donc essentiel de retenir ses réflexes et d’éviter d’attraper la roue d’un adversaire qui vous dépasse.

CoursePartir du bon pied

La course à pied représente un défi en soi puisqu’elle se trouve en bout de course et que la natation et le vélo ont laissé des traces. Il faut donc s’assurer que la foulée est efficace en entraînement parce qu’elle sera rudement éprouvée par le poids des jambes fatiguées.Aussi, les coureurs qui s’entraînent normalement sur des pistes devraient fouler d’autres surfaces pour apprendre à gérer leur énergie et fournir un effort soutenu sur une longue distance.

Réussir la transition

Les moments entre chacune des disciplines, appelés transitions T1 et T2, font partie intégrante de la course. Dans les triathlons courts, ces étapes sont souvent déterminantes dans le chrono final : elles doivent donc être rapides et efficaces.Courir après avoir pédalé est légèrement désagréable et le triathlète doitse familiariser avec cettesensationpour fournir un effort constant, malgré la fatigue accumulée dans les muscles. Les entraînements doivent donc comporter des périodes d’enchaînements nage-vélo et vélo-course.Pour réduire le stress et éviter de perdre du temps inutilement lors de la course, le triathlète devrait également intégrer les changements d’équipement lors des transitions.

ConseilsConseil :Tout comme pour la natation, le vélo et la course, les périodes de transitions sont règlementées. Par exemple, il est interdit d’enlever son casque de vélo avant d’avoir placé sa monture sur le support à vélo. Pour connaître les règlements concernant les différentes étapes du triathlon, visitez le site de Triathlon Québec au http://www.triathlonquebec.org/.

Matériel nécessaire 

Découvrir les joies d’un triathlon ne requiert pas d’équipement particulier. Vous êtes équipé pour la natation, le vélo et la course à pied? Alors vous êtes prêts à vous lancer. Dans le cas contraire, consultez les listes ci-dessous. Elles vous permettront de connaître quels sont les articles essentiels à cette nouvelle aventure.

Natation :

  • Maillot de bain (ou maillot de triathlon)
  • Casque de bain
  • Lunettes de natation (certaines sont teintées pour réduire l’éblouissement dans l’eau)
  • Combinaison isothermique

 

Vélo :

  • Vélo de route
  • Casque de vélo (obligatoire pour les courses)
  • Lunettes de soleil
  • Bouteilles d’eau, jus et nourriture (à évaluer selon la longueur du triathlon)
  • Souliers de vélo
  • Gants de vélo (optionnels, mais qui réduisent la fatigue)
  • Pompe à vélo et ensemble de réparation (pour les transitions)

 

Course :

  • Vêtements de course à pied
  • Ceinture de triathlon avec votre numéro (obligatoire pour cette partie du triathlon)
  • Espadrilles de course (avec lacets de triathlons)
  • Ceinture d’entraînement (pour apporter du gel énergétique, de la nourriture et de l’eau)
  • Chaussures de course (avec lacets qui s’attachent rapidement, conçus pour le triathlon)

Si ces trois listes résument l’équipement dont vous aurez besoin pour devenir un triathlète, elles peuvent également servir d’aide-mémoire la veille d’une course.

ConseilsConseil : Le jour de la course, n’étrennez pas de nouvelle pièce d’équipement pour éviter les blessures et les mauvaises surprises.

Pour être dans la course

La semaine avant la course, réduisez les entraînements pour arriver reposé à l’événement. La veille du grand jour, vérifiez l’heure de votre départ, préparez tout votre matériel à l’aide d’aide-mémoire et analysez votre parcours pour connaître les points de transition et les installations susceptibles de vous être utiles.Il faut également surveiller son hydratation avant la course puisqu’il est impossible de boire durant certaines étapes du triathlon. Pour évaluer simplement le taux d’hydratation, on suggère de surveiller la couleur de l’urine; elle devrait être claire.

Lors du grand jour, pensez d’abord à avoir du plaisir. Rappelez-vous que si vous êtes fatigués, il est préférable de ralentir lors de certaines étapes, pour avoir la fierté d’avoir terminé la course, plutôt que d’abandonner à cause de l’épuisement ou des blessures.

Si vous désirez approfondir vos connaissances concernant les multiples aspects du triathlon, consultez le site de Triathlon Québec au http://www.triathlonquebec.org/.

Trathlon-Québec

La Cordée est maintenant un fier

partenaire de Triathlon Québec. 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *