À vélo jusqu’au boulot – Prêt pour la pluie automnale

Pendant l’automne, c’est simple, le temps joue au yo-yo. Même s’il fait beau le matin quand vous roulez vers le boulot, rien ne vous assure que votre retour se fera au sec. Pour éviter de vous retrouver trempés jusqu’aux os sur votre monture, on vous propose des trucs qui vous permettront de rouler, peu importe le temps qu’il fait. Voici des principes que tout cycliste urbain devrait mettre en pratique pour garder le sourire, malgré les intempéries.

Des garde-boues, vous installerez.

Vous avez déjà expérimenté le style mouffette détrempée lorsque vous arrivez au boulot? Pour éviter d’avoir le dos mouillé et d’asperger vos compatriotes cyclistes au passage, munissez-vous de garde-boues. Et si vous ne pouvez pas installer de garde-boues traditionnels sur votre monture, vous pouvez opter pour des modèles plus petits, qui s’installent sans outil.

Pour des sacs de transport, vous opterez.

Qu’elle soit annoncée ou non, la pluie, ça imbibe le contenu d’un sac. Pour éviter de vous retrouver avec des vêtements de rechange complètement mouillés, équipez-vous de sacs de transport ou de sacoches imperméables. Et si vous adorez vos sacs, mais qu’ils laissent passer la pluie, procurez-vous simplement des couvre-sacs imperméables. Comme ça, vous roulerez l’esprit en paix et votre matériel électronique n’aura pas besoin d’un bain de riz une fois que vous serez rendus à destination.

Des vêtements imperméables, en tout temps, vous emporterez.

La météo est changeante l’automne, alors assurez-vous de toujours traîner dans votre sac un manteau et un pantalon imperméables.

Comme les mains sont très exposées au vent en vélo, elles risquent de geler rapidement. Soyez prêts pour les ondées froides et soudaines et optez pour des gants imperméables ou en néoprène (puisque cette matière garde vos mains au chaud même si elle est mouillée).

Et pour garder vos pieds au sec, vous pouvez opter pour des couvre-chaussures imperméables ou des bottes en cuir, que vous traitez de temps en temps pour maintenir leur imperméabilité.

De l’amour à votre vélo, vous donnerez.

Après avoir roulé sous la pluie, votre monture a nécessairement besoin d’un peu d’amour. Il vous suffit de prendre un linge humide pour enlever la saleté et les débris qui sont restés collés sur votre bolide. Puis, lubrifiez votre chaîne de temps en temps pour préserver la mécanique de votre vélo et pour que tout roule sans anicroche.

De loin et pour tous, vous serez visibles.

On le sait, plus on approche du solstice d’hiver, plus les journées raccourcissent. Comme il fait noir plus rapidement, il n’est pas rare de rentrer du boulot à la noirceur. Pour faciliter la cohabitation voiture-vélo et pour assurer votre sécurité, pensez visibilité.

Assurez-vous d’être conformes au Code de la route en ce qui a trait aux réflecteurs lorsque vous roulez de jour. Vous pouvez aussi vous procurer des bandes autocollantes réfléchissantes pour être vus sous toutes vos coutures. Et pour que les autres usagers de la route vous repèrent facilement, vous pourriez vous équiper :

Puis, par temps gris ou sombre, vous êtes tenus d’accrocher un phare blanc à l’avant de votre vélo et un feu rouge à l’arrière.

Adoptez une conduite préventive en rallongeant votre distance de freinage pour permettre à vos patins de frein de faire leur travail malgré la pluie. Portez une attention particulière aux feuilles mortes et aux autres obstacles de la route qui, une fois couverts de pluie, deviennent très glissants.

Aussi, peu importe le temps qu’il fait, établissez toujours un contact visuel avec les conducteurs que vous croisez aux intersections. Il n’y a rien comme un premier contact civilisé pour ouvrir la porte à de la courtoisie réciproque.

Finalement, si vous vous déplacez tôt le matin ou tard en soirée, soyez vigilants pour éviter de déraper sur une chaussée gelée.

Bref, pour être au fait des habitudes et comportements à adopter sur votre vélo, on vous invite à consulter partagelaroute.velo.qc.ca, un document simple et pertinent, conçu par Vélo Québec.