Un employé minimaliste de La Cordée
Il n’y a rien de tel que de se réveiller seul, au beau milieu de nulle part, entouré de nature sauvage et de silence. La beauté des expéditions minimalistes, c’est qu’elles vous permettent de vivre des expériences mémorables, loin des stationnements bondés, des foules de touristes et des centres de réservation. Ce genre d’expérience nécessite toutefois un minimum de préparation et d’équipement. Pas nécessaire de se préparer à monter le mont Everest pour s’équiper de manière minimaliste. Partir avec un équipement léger, ça favorise la réussite d’une expédition, quelle qu’elle soit. Pour vous aider à réaliser votre voyage de rêve cet été, je vous présente mes coups de cœur et mes trucs pour voyager léger, hors des sentiers battus.
Pour se reposer au maximum
Après une longue journée de plein air, le sommeil se doit d’être réparateur. Si les nuits sont difficiles, l’expérience de plein air le sera tout autant. Aussi bien ne pas négliger votre repos. Pour bien dormir, il vous faut donc trouver de l’équipement compressible ET confortable.
Les bivouacs sont des solutions légères et ultrapratiques pour ceux qui dorment en solo. Le modèle Ridger Rider Bivi de RAB est particulièrement intéressant parce qu’il allie l’espace d’une tente pour une personne au poids d’un bivouac.
Si vous partagez un abri avec votre acolyte, MSR vous propose des tentes ultralégères comme la Flylite 2P qui se monte à l’aide de bâtons de marche ou la Carbon Reflex 2P, une tente relativement spacieuse qui pèse seulement 840 g.
Les sacs de couchage en duvet sont plus compressibles que ceux faits de fibres synthétiques, mais ils perdent une partie de leur capacité isolante une fois humides. C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour le Ascent 500 de Rab. Comme il est fait de duvet hydrophobe, il offre le meilleur des deux mondes. Sans compter que je le protège de l’humidité dans le transport grâce à mon sac de compression étanche AirPurge Dry de OR. C’est une combinaison idéale pour les expéditions de canot ou les longues aventures.
La nuit, je dors sur le côté. Dans mon lit, je ne m’en rends pas vraiment compte. Mais en camping, je me réveille toujours un peu courbaturé. Or, récemment, j’ai fait une merveilleuse découverte : le matelas de sol Tensor 20R de Nemo. Épais, il m’isole bien de l’humidité du sol et ne s’écrase pas sous mon poids pendant la nuit, même si je dors sur le côté. Plus de courbatures au petit matin! Je n’ai jamais aussi bien dormi en camping.
Combler les grands appétits
Pas question de manger le moins possible pour réduire le poids au minimum. Les bonnes bouffes en plein air, ça fait partie de la beauté de l’expérience. Pour rassasier estomac ET papilles, j’élabore mon menu avant mon départ et je pars avec un minimum d’accessoires.
Pour cuisiner, je m’installe souvent sous ma bâche imperméable de RAB. Elle me sert d’abri en cas de pluie et elle me protège des coups de soleil quand je concocte le dîner.
Aussi, lorsque la nuit s’annonce chaude, je me glisse sous ma bâche pour dormir au beau milieu de la nature.
Quand on part loin de tout, on ne peut pas se passer de couteau. Je pars donc avec une valeur sûre qui ne m’abandonnera pas en cours d’expédition : un Opinel. J’utilise aussi des ustensiles en titane parce qu’ils sont robustes et ultralégers.
Je termine la section « bouffe » en vous rappelant de ne pas partir sans votre savon biodégradable. Avec lui, inutile d’apporter cent sortes de savon. Il lave tout, un point c’est tout. Deux options sont offertes : le traditionnel Camp Soap ou le québécois ÉcoTrail.
Un maximum d’équipement dans un minimum d’espace
Au-delà du truc de la brosse à dents coupée en deux et du minitube de dentifrice, vous pouvez trouver une foule d’articles afin de réduire le poids total de votre équipement. La serviette en microfibres fait partie des incontournables. Légère, elle sera sèche avant même que vous ayez fini de défaire votre campement.
Pour transporter tout ce beau matériel, il faut penser « imperméabilité ». Même si MétéoMédia annonce du beau temps. N’oubliez pas que l’on vit au Québec…
Pour éviter les mauvaises surprises et pour réduire au minimum la place qu’occupe mon équipement, j’utilise des sacs de compression étanches. Légers et imperméables, ils me permettent d’optimiser (de manière presque magique) l’espace de mon sac à dos, en plus de protéger mon équipement de l’humidité.
Pour assurer une sécurité maximale
Pas question de négliger votre sécurité pour soustraire quelques grammes à vos bagages. On est tous tentés de couper court quand il est question de trousse de premiers soins, mais cette idée est loin d’être judicieuse. Les aventures hors des sentiers traditionnels sont parfois périlleuses et donnent rarement accès à des soins médicaux d’urgence. Mieux vaut prévoir le coup et apporter tout le matériel nécessaire en cas de blessures.
J’apporte toujours cette trousse de premiers soins que je glisse dans un étui étanche transparent.
En plus du contenu de la trousse, j’ajoute :
- Une petite lampe frontale
- Un petit tube de crème pour les douleurs articulaires
- Un ou deux briquets sur lesquels je mets un peu de l’incontournable ruban adhésif en toile (du traditionnel ducktape)
Ensuite, je glisse l’étui le long du panneau dorsal de mon sac à dos pour y avoir accès rapidement, en tout temps.
Vous n’êtes pas du genre « chargé comme un mulet » quand vous partez explorer le côté sauvage de la nature? Découvrez comment vous pourriez tirer un maximum de satisfaction de votre prochaine aventure minimaliste en visitant la galerie ci-dessous :