Nos déplacements en nature dégradent presque inévitablement la nature autour de nous. Dans de telles circonstances, l’objectif, c’est alors de réduire au maximum la trace qu’on laisse derrière. Et aussi, de donner une chance à la nature de se régénérer.
La marche en sentier
Pour atteindre cet objectif, lorsqu’il y a des sentiers, la règle d’or, c’est d’y rester.
Par exemple, dans les sentiers, ne tentez pas d’éviter les flaques de boue et les trous d’eau. Si la plupart des randonneurs essaieront de marcher en marge de ces flaques, le chemin, à force de passages, s’élargira et grugera l’espace que la nature possédait à bon droit.
Similairement, lorsqu’un obstacle se dresse au milieu du chemin, l’idéal c’est de ne pas essayer de l’éviter. En effet, les chemins alternatifs ainsi créés par les usagers limiteraient les chances de la flore de rester en vie.
La randonnée hors-piste
Quoi faire s’il n’y a pas de sentier, que le chemin est simplement indiqué par des monticules de roches ou des affiches éparses?
Simplement, il est préférable de reconnaître et de se déplacer sur les surfaces durables.
Mais quelles sont ces surfaces? Les sentiers, préalablement mentionnés, en font partie. Les roches, le sable et le gravier en sont aussi. En effet, ces surfaces sont durables de façon permanente. En hiver, on ajoute la neige et la glace, des surfaces durables temporaires, puisque lorsque leur couvert est assez épais, elles protègent la végétation qui survit sous elles.
Évidemment, certaines formes de végétation sont aussi durables, mais il faut faire preuve de délicatesse. En effet, si certaines plantes survivront sans problème au passage de quelques individus, comme les herbes et le gazon, d’autres formes de végétation plus fragiles n’auront pas autant de chance et mourront des causes du piétinement.
Dans la toundra comme dans le désert, esquivez particulièrement les petits amoncellements de végétation. Leur vie n’est déjà pas des plus faciles, laissons-leur une chance!
Un dernier conseil si vous randonnez dans le désert : évitez de marcher dans les flaques d’eau ou d’y toucher. Par définition, l’eau est rare dans le désert, certains micro-organismes et certaines plantes réussissent à survivre grâce à ces petites mares seulement.
Des groupes restreints pour moins d’impact
Peu importe où vous marchez, l’idéal c’est aussi de rester en petits groupes (et de respecter les mesures de distanciation en temps de pandémie). Plus on est nombreux, plus le groupe a tendance à s’élargir, et les gens ont aussi plus de chance de marcher côte à côte, ce qui, à la longue, élargit les sentiers.
Et puisqu’on n’est jamais seul à explorer la nature, pourquoi ne pas faire preuve de courtoisie en laissant passer les autres randonneurs qu’on croise? En sentier, la norme est aussi de laisser la priorité aux personnes qui se déplacent à cheval.
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