Tout juste de retour de l’Amérique du Sud, où elle a arpenté les merveilleux joyaux naturels que présente la Patagonie, Lydiane se lance dans un nouveau périple, cette fois en mode vacances. Direction Portugal, dans la magnifique Lisbonne, où Lydiane a touché terre samedi dernier. Retour sur les quelques jours de Lydiane dans la capitale du Portugal.
Jointe par téléphone pendant un déplacement en métro, elle qui allait prendre possession de la voiture qui servira pour le reste de son périple, Lydiane semble emballée par ses premiers jours de voyage. À la question « comment as-tu trouvé Lisbonne », Lydiane répond rapidement et assurément : « débile ».
Il faut dire qu’elle est plutôt bien tombée.
Par Lydiane St-Onge
Tous les ans, le 13 juin, c’est la fête de Saint-Antoine de Padoue, considéré comme le saint patron de la ville de Lisbonne et protecteur des mariages comme de la fertilité. Tout le mois de juin, c’est la fête à Lisbonne, mais son point culminant est vraiment la nuit du 12 juin : lundi dernier.
Partout, ce sont mariages et rassemblements populaires qui animent la ville portuaire. Touristes et locaux s’entremêlent et se rencontrent. Aux coins de rue, les fêtards se retrouvent autour de restaurants éphémères, où délicieux repas de sardines sont servis à qui veut bien s’installer aux étroites tables de fortune proposées par les citoyens qui se mettent à la cuisine de rue pour souligner cette fête.
Dans les rues, c’est bondé. Je n’ai jamais vu autant de gens au même endroit. C’est incomparable aux festivals de Montréal ou à la densité de la population d’autres grandes villes du monde que j’ai pu visiter.
Cette proximité m’a donné la chance de rencontrer quelques touristes, mais aussi plusieurs Lisbonnais un peu partout en ville.
Par chance, une bonne majorité des habitants de Lisbonne est très habile en anglais, ce qui facilite la communication alors que mon portugais est plutôt élémentaire.
Malgré toutes ces foules, je me sens en sécurité, plus que jamais en fait. Au point où j’ai même eu l’impression de baisser mes gardes, moi qui a l’habitude de la sécurité avant tout.
Il faut dire que ce sentiment ne vient pas de nulle part. Je lisais que le Portugal serait le troisième pays le plus sécuritaire au monde, et le premier en Europe. Aussi bien dire que mon choix de destinations pour me reposer et prendre des vacances était le bon.
L’autre chose qui m’a frappé à Lisbonne, c’est l’ouverture d’esprit des habitants de la ville.
Depuis la crise économique au Portugal de 2009, une grande proportion des gens vit du tourisme. Ce n’est pas étonnant alors si les locaux sont très heureux de rencontrer des gens d’un peu partout dans le monde. D’ailleurs, selon ce que j’ai pu voir, les Lisbonnais sont aussi très ouverts : les gens de partout dans le monde, de toutes religions, et de toutes les origines sont tous très bien reçus. De quoi redonner un peu de foi en l’humanité par ces temps parfois difficiles.
Après Lisbonne, c’est vers Cascais qu’on se rend. À environ une heure à l’ouest de Lisbonne, c’est la tranquillité de la plage et du camping que cette petite station balnéaire nous offrira. Ensuite, petit détour vers le sud, en Algarve, puis départ pour une virée dans le nord du pays, vers Porto et la valle de Duro, sans agenda particulier, autre que de prendre notre temps, boire du porto et profiter des paysages magnifiques qu’offre le Portugal.
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