Les vacances d’été viennent tout juste de commencer et déjà, plusieurs avertissements de chaleur extrême ont été lancés dans différentes régions du Québec. Nous sommes bombardés de conseils de la santé publique pour éviter de subir des problèmes de santé.
Santé publique
La maladie de Lyme est un sujet préoccupant dont nous entendons parler régulièrement dans les médias. Cette maladie, causée par la piqûre d’une tique (ixodes scapularis) infectée par une bactérie, continue de progresser au Québec. En 2018, 221 personnes ont contracté la maladie au Québec, principalement en Montérégie et en Estrie. L’augmentation des cas de maladie de Lyme au cours de la dernière décennie s’explique par différentes raisons, notamment par l’adoucissement du climat qui permet aux tiques de survivre l’hiver et de se reproduire plus facilement. Concrètement, les tiques sont au Québec pour de bon. Nous devons donc maintenant adapter nos comportements pour nous protéger.
Connaissez-vous la berce du Caucase? Il s’agit d’une plante majestueuse que l’on retrouve dans nos forêts et nos jardins, et qui peut atteindre près de 5 mètres de hauteur. Cette plante n’est pas que spectaculaire par sa hauteur, elle l’est surtout pour une raison bien particulière : elle se classe parmi les plantes les plus toxiques pour l’humain au Québec. En effet, le contact avec sa sève, combiné à une exposition au soleil, pourra créer des douleurs et des lésions à la peau semblables à des brûlures qui peuvent s’avérer très sévères.
Amateurs de plein air et de jardinage, ce petit texte est pour vous! Il contient plusieurs informations importantes pour vous aider à vous protéger de ce fléau.
Ariane Adam-Poupart Ph.D. en santé publique
Le beau temps est de retour et les sentiers sont enfin praticables pour aller s’amuser dans les bois! Pour ma part, j’ai retrouvé mes souliers de trail et je redécouvre le bonheur de courir dans une nature qui s’éveille tranquillement!
Comme chaque année, je profite de mon blogue pour vous informer sur la maladie de Lyme. Eh oui, les tiques sont déjà présentes dans certaines régions du Québec et il faut dès maintenant se protéger lors de nos activités de plein air!
Par Ariane Adam-Poupart
Avec le printemps pluvieux que nous avons eu au Québec, vous avez sûrement entendu plus d’une fois que les moustiques allaient être nombreux et voraces cet été.
Vous êtes-vous fait dévorer par ces insectes piqueurs? Pour ma part, il m’est arrivé à plusieurs reprises de regretter de ne pas avoir pensé mettre du chasse-moustiques lors de course en sentier! Pire, je me suis retrouvée dans la voiture après une course à la belle étoile, accompagnée de mon gros bouvier et trois gros moustiques tous gorgés de sang. Je les ai tous tués. Beurk!
Par Ariane Adam-Poupart
Je viens tout juste de compléter ma troisième course en sentier de 80 km. Après un abandon, une victoire et une longue année de blessure et de réhabilitation, je ne savais pas trop comment j’allais performer. Le parcours, sur et autour de Wachusett Mountain près de Boston, nous faisait grimper une montagne de ski quatre fois. Les sentiers rocailleux, le dénivelé important et la chaleur ont fait de cette course la plus difficile dans ma courte carrière de coureuse. J’ai terminé sixième femme, mais peu importe le classement, je suis avant tout très fière d’avoir terminé ce parcours. J’y ai vécu des moments difficiles et j’ai pensé abandonner à plusieurs reprises.
Par Ariane Adam-Poupart
Aujourd’hui, je vais oser vous révéler un secret : j’ai peur des bébittes. De toutes les sortes de bébittes. Je suis très brave pour courir des distances monstrueuses, mais je perds tous mes moyens devant les bestioles qui rampent, qui piquent et qui mordent.
Je me rappelle avoir été en vacances à Hawaï avec Louis-Philippe, pour un séjour de course sur sentier, et lui avoir lu toutes les maladies que nous pouvions attraper et toutes les mesures à prendre pour ne pas tomber malade. Je me rappelle lui avoir proposé tous les matins de se mettre un peu d’insectifuge sur les mollets pour s’assurer qu’il ne se fasse pas agripper ou mordre par une petite bête assoiffée! Pire, je me rappelle l’avoir questionné pendant plus de deux semaines sur de possibles symptômes d’une maladie tropicale que nous aurions pu contracter lors d’une de nos courses dans des sentiers boueux et marécageux.
Le printemps est enfin à nos portes. Je ressens, jour après jour, cette envie d’aller parcourir mes sentiers des Laurentides, sentiers que j’ai quittés beaucoup trop tôt à l’automne, pour cause de blessure. Eh bien, je peux fièrement annoncer que je guéris et que je progresse lentement pour retrouver ma forme de coureuse des bois.