Partie depuis près de 5 mois, Lydiane St-Onge enchaîne les défis, les découvertes et les rencontres inoubliables. Il va sans dire, une aventure n’attend pas l’autre pour l’ambassadrice voyage de La Cordée. Après un trek dans la jungle colombienne et une croisière sur le fleuve Amazone, Lydiane nous partage, dans cette chronique, son séjour au bord d’un lac… Mais pas n’importe lequel ! Le lac Titicaca situé à 3 812 m d’altitude, ce qui en fait le plus haut lac navigable du monde. Comment la voyageuse s’est-elle retrouvée là-bas? Est-ce que l’altitude élevée a été un véritable enfer ? Venez découvrir ses réponses et plus encore.
Curieuse de nature
Loin des sentiers battus et des régions très touristiques de la Bolivie, la communauté autosuffisante cultive tout de manière biologique et est en harmonie avec la nature. En plus du respect que les habitants de Santiago vouent à leurs terres, ces derniers prônent également un tourisme écoresponsable. « La communauté désire faire vivre aux gens de l’extérieur une expérience différente dans le cadre de laquelle les voyageurs sont en relation directe avec les indigènes Aymara de la région du lac Titicaca en Bolivie », précise la globetrotteuse.
Culture, beauté et réalité
L’authenticité de l’expérience et la possibilité de découvrir et de comprendre un mode de vie si différent a charmé Lydiane, qui a sauté avec enthousiasme dans l’aventure et, comme vous le découvrirez plus bas, dans le lac Titicaca. Logée chez l’habitant, la jeune femme a appris à tisser et à récolter le quinoa, le tarwi et d’autres céréales. Elle a aussi appris à cuisiner la nourriture traditionnelle avec les techniques ancestrales des locaux.
« Mes journées dans la communauté commençaient à 7 h le matin avec un petit-déjeuner composé d’un œuf, d’une galette de quinoa, d’un thé de coca et d’une banane frite », explique Lydiane. Cette dernière passait ensuite le reste de la journée à accompagner et à aider les habitants dans leurs tâches quotidiennes aux champs et avec les troupeaux de moutons. Enfin, après une journée de dur labeur, tous les travailleurs se réunissaient autour d’un bon repas chaud.
« À 21 h, tout est déjà sombre. Les habitants se couchent très tôt, car le lendemain, la journée recommence aux premières lueurs du soleil. » Malgré la fatigue qui accompagne de longues journées chargées, la voyageuse a pu profiter de soirées autour d’un feu à observer les étoiles. « J’ai admiré un ciel étoilé comme j’en ai rarement vu », affirme-t-elle.
Ce n’est pas seulement à la nuit venue que la jeune femme a pu être témoin de la beauté de cette région de la Bolivie. « En tout temps, les paysages sont complètement incroyables ! Des moutons, des vallées… Tout y respire le bien-être : la nature, l’air frais ! » s’exclame Lydiane. « Sinon, ce qui est vraiment spécial, c’est que je n’avais pas l’impression d’être à près de 4 000 m d’altitude. Tout était relativement plat aux alentours et le lac est tellement grand ! » ajoute-t-elle.
Toutefois, en s’adonnant à des activités physiques, la haute altitude s’est fait ressentir. « J’ai le souffle plus court et le cœur qui bat plus vite », en témoigne Lydiane. Heureusement, la jeune femme n’en était pas à ses premières expériences en hauteur. « Je gère bien l’altitude, car cela fait plusieurs mois que je fais des treks dans les montagnes du continent. Je n’ai pas eu de désagréments comme des maux de tête et des maux de cœur. Par contre, qui dit altitude, dit soleil très, très fort! Et c’est là que j’avais plus de difficulté », souligne Lydiane, qui a subi deux coups de chaleur durant son séjour. « J’ai même pris un coup de soleil sur les narines. … une première ! », rigole l’aventureuse jeune femme.
Malgré un soleil bien, bien présent, les températures variaient entre 15 °C et 17 °C durant le jour et chutaient à 0 °C durant la nuit. Malgré cette instabilité, qui laisserait supposer que les lacs demeurent plutôt froids, Lydiane ne pouvait se retrouver sur les rives du plus long lac d’Amérique du Sud sans y faire une petite saucette. « J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai sauté dans le lac, qui devait être à une température d’environ deux ou trois degrés, car j’y ai plongé au coucher du soleil pour ajouter à l’expérience », raconte la globetrotteuse.
Lydiane garde en tête plusieurs petits trésors de son séjour sur les rives du lac Titicaca :
« admirer le ciel étoilé, regarder le coucher du soleil sur le lac, faire un feu de bois avec une partie des villageois et danser autour de ce feu en apprenant les danses traditionnelles, cuisiner avec une dame des galettes de quinoa et réussir à satisfaire aux exigences de qualité, manger et savourer la nourriture locale… Wow ! Comme c’était bon, frais, sain! »
Essentiel pour ce type d’aventure
Les mots-clés à retenir pour tous ceux qui aimeraient un jour s’aventurer au lac Titicaca sont « chaleur » et « crème solaire ». Toutefois, ce n’est pas parce que vous risquerez d’avoir chaud comme si vous étiez à la plage au Mexique. « Il faut aussi un sac de couchage très chaud, de bons bas de laine très chauds et des vêtements très chauds qui peuvent se porter en multicouche », insiste Lydiane.
« Les températures varient beaucoup tout au long de la journée et chutent une fois la lune levée », rappelle-t-elle. Pour vous rafraîchir la mémoire sur le système multicouche, consultez le lien suivant :
https://bloglacordee.wpengine.com/systeme-multicouche-printemps/
Prenez aussi le temps de regarder notre sélection de sacs de couchage, tout aussi pratiques lorsque la température est clémente que lorsqu’elle descend sous le zéro.
http://www.lacordee.com/fr/camping-et-randonnee/sacs-de-couchage/sacs-de-couchage-3-saisons
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