L’équinoxe a laissé l’automne entrer. D’ailleurs, on a bien l’impression qu’il n’attendait que ce jour pour se montrer le visage. Vous l’avez senti, cela fait bien trois semaines que les températures plus froides sont au rendez-vous, jour comme nuit.
La baisse de température n’est pourtant pas une raison pour laisser ces bonnes habitudes de côté. Pourquoi arrêter de se déplacer en vélo, ou simplement aller rouler, alors qu’il nous reste encore de nombreuses magnifiques journées d’automne pour en profiter.
Évidemment, on s’habille un peu plus chaudement, mais lorsqu’on est actif on doit choisir judicieusement ses vêtements et accessoires afin d’être confortable le plus longtemps possible.
Toutes les méthodes sont bonnes, il suffit de trouver la sienne.
L’automne en pelure d’oignon
Tous les matins, été comme hiver, je me rends à vélo au travail, à La Cordée, rue Sainte-Catherine Est. J’ai de la chance, j’habite à quelque 5 km de là.
Mardi, 7 h 45, mon téléphone m’apprend qu’il fait 2 degrés Celsius. Je suis déjà habillé de mon t-shirt et de mes jeans habituels. Je change mon t-shirt en coton pour une mince épaisseur de laine mérinos puis j’y ajoute une couche intermédiaire, un chandail à capuchon, en polyester. Ça devrait tenir au chaud.
Pour le bas du corps, les sous-vêtements en laine mérinos, qui sont hyper confortables, gardent au chaud et sèchent rapidement. Sous zéro, une paire de collants en laine gardent au chaud sous le pantalon.
Je suis pressé et mon téléphone ne m’a pas informée des probabilités de pluie pour la journée. Peu importe, la coquille se glisse sur mes épaules, ce sera un coupe-vent pour ce matin. Et sait-on jamais en cette saison, peut-être un imper au retour ? Je finis de m’habiller avec une bonne paire de gants de vélos conçus pour l’automne, un cache-col en laine autour du cou et une légère tuque en mérinos sous le casque.
Comme une lueur au bout de la rue
Au-delà du confort de nos vêtements, à l’automne, il y a aussi la question de la visibilité qui s’impose. Le ciel est gris, il pleut, le soleil se couche plus tôt. Toutes les raisons sont bonnes pour changer ses habitudes et s’habiller de manière plus voyante qu’avec nos éternels habits noirs.
Depuis quelques années, de plus en plus de marques conçoivent des vêtements de bonne qualité et de belle allure en y ajoutant des couleurs voyantes comme du jaune fluo, du rose ou encore des bandes réfléchissantes. Des couleurs qui attrapent l’œil distrait des automobilistes.
Mais peut-être n’utilisez-vous pas vos souliers de vélo de route ou, comme moi, ne portez-vous pas l’habillement sportif pour vos déplacements ?
Un peu de visibilité!
Faites un tour sur la page de notre précédant article automnal sur la visibilité en vélo. C'est une belle ressource!
Après tout, si on augmente notre visibilité, on s’assure d’être vu par devant, comme par derrière, puis on se donne toutes les chances de ne pas se faire ouvrir une porte dans le visage.
Et vous savez quoi ? Ça fonctionne.
La réponse à ce problème se trouve peut-être dans la question suivante : puisque nous partageons la rue, pourquoi ne pas utiliser, nous aussi, un système d’éclairage de jour ?
Cette question est récemment venue faire sa place dans ma tête, en visionnant un vidéo de Trek.
Depuis que je me suis procuré un phare et un feu arrière surpuissants, les automobilistes ont tendance à passer plus loin de moi lorsque mon feu est allumé. C’en est fini (ou presque…) de se faire couper la voie par un véhicule qui tourne à droite à une intersection. Le phare clignotant frappe par le rétroviseur l’œil du chauffeur qui n’avait pas pris le temps de faire son angle mort…
On se rend service et on rend les autres usagers de la route heureux. Quoi demander de plus ? La clef, selon Trek, c’est de toujours essayer d’être l’élément le plus distrayant sur la route. Et la compétition est féroce entre nous — cyclistes —, le tableau de bord de la voiture, les autres véhicules, le cellulaire et les passagers. C’est tout un défi.
Cliquez ici pour voir le vidéo de Trek, en anglais.